Entraînements au Ranch de l'Espoir

Lone Hope
Galop

Le soleil commençait à se coucher, la fraîcheur du crépuscule se faisait ressentir mais je n'y prettais pas attention. Toute mon attention était portée sur Lone Hope dont la masse musculaire ondulait sous moi. Entre les 4 battants de la stalle de départ l'étalon piaffait, se levait à demi. Il voulait sortir, je lui murmurait des paroles incompréhensible que seul lui pouvait comprendre. Ces paroles l'appaisèrent et il se calma, ses oreilles étaient pointée sur la piste d'herbe qui s'étendait droit devant lui. Aujourd'hui je voulais le faire courrir 2400 m. Après la performance qu'il m'avait fait sur 1200 m qui était de 59 secondes je le pensais capable de me faire autour de deux minutes mais je ne voulais pas l'épuiser. J'avais changer son mors après sa performance de la dernière fois car je tenais un peu à ma vie quand même >.< Soudain il s'élança, les portes venaient tout juste de s'ouvrirent, il se propulsa d'une détente qui faillit à nouveau m'arracher de la selle et me faire déchausser les étriers mais je réussis à rester dessus. Sa détente me surprendra pendant un moment jusqu'à ce que je réussisse à m'y faire je crois. Je raccourcis mes rênes et posa mes mains sur son encolure, le contraignant à ralentir. Le grand étalon battait à la main, secouant la tête dans tout les sens l'air de dire : "Mais laisse moi y aller ! Laisse moi te montrer de quoi je suis capable !". Et je lui murmurait :"Attend mon grand, pas maintenant". Il couvrit moins de terrain mais ses foulées étaient toujours aussi longue mais plus souples, moins précipitées. Le terrain était parfait pour lui, ni trop dur, ni trop mou. Il galopait à une vitesse proche de 850 mètre/min. A la vitesse d'un galop de cross. Ce qui l'énervait sensiblement je le sentais. Ses mucles roulaient sous moi avec une puissance et une assurance impréssionante. Pendant son galop il se leva soudainement à demi et abattit violemment ses antérieurs sur le sol. Sa patiente commençait à être poussée un peu trop loin mais on venait tout juste de dépasser le poteau des 800m il en restait donc 1800 m et je ne pouvais l'autoriser à se donner à fond sur une distance aussi longue. Il fit un écart qui faillit me faire à nouveau perdre l'équilibre et il tenta de prendre le mort au dent en se rlevant à demi. Il n'était pas bien patient mais je n'avais pas le choix. Je baissa mes mains au maximum pour le contraindre à ralentir. Mes bras me faisaient mal. Il avait une force folle et il en était bien conscient car il en profitait pas mal. On passa le poteau des 1200 mètres. Il en trestait 1200 m. Je posa les yeux sur ma montre chrono et me rendit compte que sa vitesse n'avait pas changer depuis son départ des stalles, il avait juste feint de ralentir mais ses foulées couvraient toujours autant de terrain. 1200 mètre en 50 secondes. Mais qu'est ce qu'il voulait faire ? Un reccord de vitesse ? Je voulu le faire ralentir mais rien ne changea, il filait toujours comme une flèche, passant en trombe le poteau des 1400 mètres, plus que 200 mètres avant de le lâcher car ça ne devait pas avoir l'air comme ça mais je le retenais ! Oh oui mes bras me faisaient horriblement souffrir et l'étalon se débattait de plus en plus. Plus que 900 mètres, sa vitesse restait la même. Puis, enfin, le poteau des 800 mètres. Alors je laissa filer les rênes entre mes doigts. Une puissante propulsion faillit m'arrecher à la selle mais je resista, puis une seconde et une troisième. Il venait de se lancer en vitesse de pointe. Je posait mes mains sur l'encolure de l'étalon qui galopait la tête haute, les oreilles en arrière. Ses sabots martelaient le sol avec forces, puissance et assurance. Il était seul à courire et il se donnait à fond. Qu'est ce que ce sera lorsqu'il courrera contre d'autres chevaux... Je n'osait pas imaginer la vitesse à laquelle il allait dépasser le poteaux d'arriver. Puis soudain je me rendit compte qu'on venait de le dépasser. Mon chrono vite : 1 minute et 37 secondes. Mais qu'est ce qu'il mangeait le matin ce cheval ? Il voulu continuer à courrir, d'ailleurs il continuait à la même allure mais je finit par le convaincre de ralentir au bout de plusieurs centaines de mètres. Je lui fit maintenant un petit galop le temps qu'il reprenne son souffle pendant 400 mètres puis au trot et enfin au pas. Il écumait mais il frémissait encore, il aurait pu continuer à courir j'en était certaine mais se serait pour une autre fois.